Après avoir tenté une définition du contenu il y a trois ans (déjà !), penchons-nous à nouveau sur les aspects principaux de ce fameux mot devenu magique et utilisé à tout bout de champ : le « contenu »
Deux aspects caractérisent cette notion
1. Le contenu en tant qu’élément : par exemple un texte, une image, une vidéo, un tableau, un titre, une infographie, etc.
Et en sous-éléments (comme l’idée de poupées russes qu’il m’est arrivé d’évoquer auparavant) : la nature par exemple d’un texte : article classique, brève, histoire, publicité…
Le choix de ces « supports » varie selon les objectifs du message que l’on veut partager : newsletter, email, vidéo, blog, le tout transmis de manière adaptée selon les outils-supports (ordinateur, tablette, smartphone…).
Tout cela représente la forme.
Tout comme le style du message transmis : sur un ton pédagogique, humoristique, alarmant, sérieux…
2. Mais l’idée de contenu, c’est aussi ce qui est dit : le fond. Si possible un fond qui a du sens. La première chose à laquelle je pense quand on me parle de « contenu » est non pas sous quelle forme (vidéo, texte, son, etc.), mais bel et bien ce que l’on va DIRE. Le propos servi par des mots cohérents qui vont signifier une information, une idée, une réflexion. Le sens profond du contenu, est à mes yeux, la valeur intrinsèque de ce qui se partage, quelle que soit la forme sous laquelle le message est transmis.
Or, c’est très souvent que ces deux aspects sont mélangés, ou plutôt confondus, et encore plus souvent que l’on parle de contenu dans son premier aspect. Comme si ce que l’on dit n’avait pas d’importance, on remplit parce que « allez, il faut du contenu, il faut remplir à tout prix, on va mettre une vidéo, un titre, une image, les gens adorent ça… ».
Le danger est que l’on occulte la force du message lui-même, son intérêt profond, sa qualité, ce qui fait sa valeur, non pas en termes de buzz ou de clics, mais en termes de signification, de sens du propos.
En effet, quid de ce qui est exactement dit ? Si l’on produit du contenu pour du contenu, il est fort probable que la majorité de celui-ci contient du vent, de l’éphémère, improductif.
Car tout de même, l’intérêt d’une bonne communication n’est-il pas de transmettre un message qui serve réellement à quelque chose ?
Un article très intéressant car il clarifie la différence entre ces deux mots.