20 profils d’oiseaux… pour découvrir à quelle famille vous pensez appartenir en tant que Twitto !
Twitter connaît quelques turbulences parfois. Pourtant, jusqu’ici, l’oiseau avait plutôt bien fait son nid. Et depuis 2006, toutes formes d’espèces (de Twittos) étaient venues coloniser cette branche du réseau mondial. On disait ce réseau social plutôt réservé aux branchés tech, design, com, start-up. Certes. Mais les médias classiques (même en retard) s’y sont mis. Jusqu’à la jeunesse, fuyant un Facebook par trop inquisiteur ou un Google+ qui se cherche encore.
Contrairement au film d’Alfred Hitchcock (Les Oiseaux, ndlr) où seules deux espèces fondent sur la ville, ici, tous les genres sont de sortie, « cuicuitant » à qui mieux-mieux sur la ligne qui trace le chemin heureux d’une vie digitale et néanmoins communautaire.
J’ai appris récemment que plus petit est l’oiseau, plus fort il chante. Ces congénères ne le voyant pas forcément, il a en effet intérêt à donner de la voix pour communiquer, ce qui semble logique, comparativement à un albatros qu’on entend rarement.
Quoi qu’il en soit, rappelons que les oiseaux sont de formidables messagers.
Quel genre d’oiseau êtes-vous sur Twitter ?
- le PIC VERT : c’est le Woody Woodpecker qu’on entend à des kilomètres, une sorte de Twitto compulsif. Vous ne pouvez pas ne pas l’avoir ouï. Petit clin d’œil en passant à Guy Piérauld disparu cette semaine, qui doublait la voix française du héros animé.
- le COYOTE : contrairement au précédent, on ne le voit pas forcément passer, il va très vite, toujours en avance d’un tweet, parfois même farceur et incisif, en tout cas vif et astucieux, il veille positivement sur la communauté. Même un dimanche, au fin fond du désert médiatique, il peut trouver à manger (une info intéressante). Goody.
- l’AIGLE : majestueux, il passe silencieusement de temps en temps. On le respecte car il fait partie des intouchables. On peut même le suivre. Même s’il vous repère de loin, n’attendez pas qu’il vous réponde.
- le COUCOU : on l’entend, mais on ne le voit jamais. Un peu hacker sur les bords. Il vaut mieux avoir des bitcoins dans sa poche quand il tweete.
- le CORBEAU : il suffit qu’on le flatte une fois (qu’il soit retweeté par exemple) et il ne se sent plus. Il a envie de le dire à tout le monde et passe son temps à publier les tweets qui le mentionnent… Pas vraiment d’intérêt.
- le ROSSIGNOL : pour chanter, il chante ! Et même très bien, limite poète. Un Twitto agréable à suivre. Il remonte souvent dans les flux, c’est ainsi qu’on le dit haut perché. Il peut même lui arriver de se retrouver en TT !
- le PAON : moi moi moi, ça se montre, ça fait le beau, mais ça ne vole pas très haut. Parfois, il se retrouve en TT, politique oblige…
- le GEAI : c’est le Twitto qui prévient ses congénères quand quelqu’un est mort. Monsieur RIP par excellence (à ne pas confondre avec M. Ripley).
- la PIE : on la dit « voleuse », mais cette histoire ne tient plus la route (de l’information), car sur Twitter, toutes les news se partagent et sont donc a priori à tout le monde. En revanche, elle bavarde beaucoup. Elle suit volontiers, mais peut aussi vous désuivre sur un coup de tête. Elle aime bien être là pour donner son avis.
- la PERRUCHE : perruche à collier précisément, que l’on ne trouve qu’en région parisienne. Elle est là parce que tout le monde y est, mais n’a pas vraiment le temps de tweeter. On dirait un oiseau en cage.
- la MOUETTE : rêve, tweete beaucoup de photos (notamment de paysages), mi-touriste, mi-cabotine, mais plutôt sympathique et fidèle à ses Twittos.
- l’HIRONDELLE : bien qu’elle possède un nid, pardon, un compte, elle ne vient tweeter que tous les printemps, autant dire, une fois par an, et encore.
- le COLIBRI : il fait sa part, venant apporter sa modeste contribution ; il est là même quand il s’agit d’éteindre une rumeur. On est rarement déçu quand on le suit.
- le PERROQUET : répète tout, se contente des retweets, tweete très peu, n’apporte pas grand-chose à part répéter et donc retweeter tout ce qui se dit, souvent sans vérifier, sans vérifier, sans vérifier, sans vérifier (sic). Source de rumeurs et contributeur de buzz éphémère (pléonasme).
- le CANARI : le jaune, vous savez, Titi (hommage à sa voix française). Il est toujours là où on ne l’attend pas, drôle, intelligent, assez voyant et sonore, il fait partie du haut du panier. Anecdote : aux États-Unis, celui du dessin animé « Titi et Grosminet », s’appelle Tweety…
- le MOINEAU : représente la majorité des Twittos. Il est là, il picore, il gazouille gentiment, il sautille souvent de joie, il échange, plutôt discret.
- le ROUGE-GORGE : différent du moineau, sa présence est importante, on le repère, il vous suit partout et on aime le suivre. Fidèle, voire familier, il est efficace et se plaît sur Twitter où il a trouvé sa place.
- le PÉLICAN : il met de côté énormément de favoris pour les manger plus tard, pour sa propre lecture. Il ne twitte pas forcément, il vit sa vie dans son coin, se contentant d’observer ce qu’il se passe.
- Et puis, il y a la volaille, la basse-cour avec :
- le COQ qui aime assez remuer la m…
- la POULE qui caquette sans arrêt à coup de hashtag. Le coq parle de lui, se montre, raconte sa vie, talonnée par les poules et poulettes. On a envie de parler de cervelle d’oiseau à cet instant, mais non, on ne va pas le faire…
Bonus : l’Oiseau de Proie… un des vaisseaux de Star Trek (paix à l’âme de Monsieur Spock), il a un tout petit nombre de followers ; passe son temps à partir en reconnaissance dans le ciel de Twitter. Un snipper silencieux (bah oui, il n’y a pas de son dans l’espace…).
Cette liste n’est pas exhaustive. Par exemple, je n’ai pas décrit le pigeon, un Twitto très ciblé par les marques. Je n’ai pas eu envie de lui mettre la tête sous l’eau un peu plus, le pauvre. Pour les intéressés et les curieux, voyez ici.
Le saviez-vous ? L’oiseau de Twitter s’appelle en réalité Larry, en hommage à Larry Bird, le plus grand basketteur de la NBA de tous les temps, ce sera mon prochain billet… (2/2).
En attendant, si vous nous disiez dans quelle plume d’oiseau vous vous sentez le mieux ?
images : pixabay