Après les images, le titre est le point de lecture le plus important.
Une titraille comme sur des rails
La titraille forme en quelque sorte les panneaux indicateurs dans la construction d’un article.
On pense principalement au titre, mais le sous-titre, le chapeau, les intertitres, les légendes (ou titres) accompagnant un encadré ou bien tout ce qui est visuel (en dehors de l’attribut « titre » d’une image), sont tout aussi importants.
D’ailleurs, l’internaute regarde plus souvent en premier l’image ET sa légende si elle en a une, avant le titre.
Votre titraille se travaille du début à la fin : elle doit être logique, agréable et évidemment UTILE.
Le but premier étant d’inciter le lecteur à cliquer et démarrer une lecture. On n’est pas obligé de rédiger un chapeau (châpo) à chaque fois, même si quelques lignes d’introduction permettent de résumer ou de mettre un peu plus en appétit (teasing avec le principe de la pyramide inversée).
Les intertitres viennent ponctuer les paragraphes de manière à offrir un confort de lecture tout en évitant que le lecteur ne s’écarte de la voie toute tracée. Ils doivent être aussi soignés que le titre.
On ne badine pas avec les titres
Il existe différents types de titre comme vous le savez.
Quelques genres de titre :
– informatif
– incitatif (accrocheur)
– connotatif
– provocateur
– mystérieux
– humoristique
– comparatif
– angoissant
– pédagogique
– cynique
Formes de titre :
– affirmative (positive ou négative)
– interrogative
Le titre informatif, le plus courant, répond notamment à des questions que peut se poser un internaute. D’ailleurs, les requêtes sur Internet sont souvent sous forme de question et débutent majoritairement par « comment… ».
C’est pourquoi, l’on voit passer de nombreux titres qui commencent également par « Comment… » ou alors qui annoncent un article en forme de liste : « 5 erreurs à éviter face à son patron » ; « Les 3 meilleurs arguments pour convaincre de… »
Les titres avançant un chiffre (de réponses) sont légion ! Parce qu’en fait… ça marche.
Qu’est-ce qu’un bon titre ?
Cours ou long ? On ne le répétera jamais assez, que ce soit pour un titre ou un intertitre, on opte pour du court. Ne serait-ce que pour éviter qu’il remplisse tout l’écran d’un smartphone… Oh ! vous pouvez toujours essayer l’humour, par exemple en titrant :
Comment j’ai d’abord choisi un très long titre pour mon article de blog et pourquoi je me suis finalement ravisée
Drôle ou sérieux, un bon titre est dans tous les cas d’abord un titre qui informe exactement sur le contenu de l’article. On doit donc absolument éviter d’induire en erreur le lecteur en l’attirant avec un titre trompeur.
D’abord parce que ce n’est pas éthique, ni respectueux envers lui ; ensuite parce que c’est contre-productif, puisqu’il va s’en rendre compte… (lire un article de Slate à ce sujet).
Dépité, il gardera une dent contre vos méthodes. Or, sur Internet, on préfère tout de même une réputation positive, non ?
Et bien sûr, un titre sans fautes : de grammaire, de syntaxe ou d’orthographe. Si certains articles arborent quelques coquilles, pour non relecture, un titre ne peut pas se le permettre.
*Goody musical* : c’est long, c’est court.
Ne pas « baliser » devant la balise titre
Pas de panique, posez-vous simplement les bonnes questions :
Non pas « est-ce que je veux que quelqu’un lise mon article ? » évidemment…
Mais : qui, et comment l’intéresser, l’accrocher. Est-ce que je veux l’informer de manière sérieuse, le séduire ? Qu’est-ce que je veux dire exactement ?
De quoi parle mon article concrètement ?
Quel est le mot-clé principal ?
Relisez bien votre conclusion. Reliez-là à l’information résumée en titre. Et revenez à votre titre en dernier. Peaufinez-le si besoin, jusqu’à ce qu’une réelle cohérence ressorte.
Le but final est que l’internaute-lecteur ait l’impression d’en avoir pour son titre… Alors au travail !