Contenu : pourquoi, lequel ?
L’affaire est entendue depuis presque trois décennies, ce qui caractérise Internet est bien entendu son contenu. Le fondement même de la toile, sa raison d’être, est justement ce qu’elle propose : de l’information.
Quelle que soit la forme d’un message et quelle que soit sa présentation, ce qui compte est que l’internaute y trouve… son compte.
Un site sans contenu
est comme une glace
dont on n’aurait que le cornet…
Pourquoi du contenu ?
La question se pose-t-elle encore ? Oui, pour convaincre les retardataires sans doute qui sont encore assez nombreux parmi les petites entreprises notamment. On ne le répétera jamais assez, le contenu est roi en ce qu’il participe au retour sur investissement (ROI).
« Du contenu sinon rien ! » Sous-entendu, il ne se passera rien pour celui qui pense qu’un simple site vitrine suffit à faire venir des clients à lui… sans chercher à apporter régulièrement de la matière.
Les objectifs sont multiples : informer, attirer, fidéliser, échanger, amuser (divertir), faire réagir, questionner, sonder, simplement partager, engager… ou vendre.
En passant, le contenu sert aussi à exister et booster son référencement, un aspect non négligeable !
En termes de brand marketing, il s’agit de proposer en permanence de quoi faire parler de soi et d’être apprécié. La façon de le faire est de plus en plus indirecte et s’inscrit sur le long terme (inbound marketing), mais elle doit absolument être régulière et fournie de manière pertinente.
Contenu : le ROI est nu.
Quel contenu ?
Deux aspects à distinguer :
- le FOND, le message, le sens du propos : parler de quoi en effet ? Sûrement pas de soi. Mais de lui, l’autre, en face, l’internaute, le consommateur, le butineur, celui qui attend d’être surpris et séduit. Versatile et vite déconcentré, si vous voulez l’intéresser, parlez-lui de lui, de sa vie, de choses qui peuvent lui être utiles, qu’il vit ou qu’il a vécu, quelque chose qui puisse le faire rêver, l’interpeller, en tout cas qui lui permette de se projeter et de se dire « c’est moi ça ». Racontez-lui une histoire, ou mieux, créez une histoire avec lui.
- la FORME, c’est-à-dire le type de support, le style de présentation. Du texte, c’est toujours utile quoi qu’on en dise. Encore faut-il qu’il soit juste et au bon endroit dans l’architecture d’un site. Mais notre œil est toujours en priorité attiré par une image. Un gros titre, une légende dans la foulée ; le reste…
De tous les supports, le format le plus susceptible de séduire reste donc sans conteste le visuel, la photo, le dessin – que ce soit via un slide, une image de fond, un avatar, un picto, une imagette… – enfin et surtout l’animation qui puise sa force dans le support vidéo.
Mais attention, ce n’est pas parce que vous proposez une vidéo que ça va marcher. Là encore, le contenu doit être amené de manière plaisante et intelligente.
À ce niveau, une stratégie digitale s’impose a minima et avant toute action de communication ! Combien d’entreprises se lancent dans un blog ou créent leur site vitrine uniquement pour être en ligne, pensant que le temps fera le reste, et sans commencer par réfléchir au contenu.
Maintenant, si vous n’avez rien à dire (ça arrive : sketch de Raymond Devos : parler pour ne rien dire), alors attendez, ne vous précipitez pas à remplir pour remplir… cela risque d’être contre-productif.
Réfléchissez, travaillez, anticipez pour offrir un contenu efficace : utile, sympathique, informatif, sensé, bref, qui apporte réellement quelque chose. Internet, c’est une course de fond où la régularité tient une place importante. Ne vous reposez jamais sur une auto-satisfaction.
Ces notions – fond et forme – sont un peu comme Dupont et Dupond : l’une ne va pas sans l’autre ! Je dirais même plus, la forme fait passer le fond.