Un émoji de marque peut-il être une mascotte ?

On a tous une mascotte à l’esprit. Peut-être même que votre entreprise en a une. Vous savez sans doute aussi ce qu’est un émoji de marque. Maintenant, si votre coeur balance entre une mascotte tout ce qu’il y a de plus classique et un emoji à votre effigie, pourquoi ne pas opérer une fusion entre un emoji de marque et une mascotte ?

Emoji de marque et mascotte : fusion ou complémentarité ?

Très utiles en publicité, les mascottes sont apparues très tôt dans l’histoire du commerce. Quant aux émojis, leur essor plus récent a complété la gamme des repères publicitaires et de communication des marques.

La question :
Un émoji de marque (brand emoji) peut-il faire office de mascotte, ou en devenir une ?
> En théorie, oui.

La réflexion :
Et est-ce une bonne idée ?

> Peut-être, mais pas forcément.  En tout cas pas dans ce sens.

Nuançons la réponse…


Les mascottes ont toujours la cote

Prenons en effet l’approche à l’envers. Si vous avez déjà une mascotte pour votre marque, c’est elle le leader, le lien affectif, le compagnon de votre communication, qui peut même avec le succès, évoluer en véritable « doudou ». Elle représente l’image de votre activité !

Une mascotte doit par définition être animée d’humanité ; elle aura donc des caractérisques propres à un être vivant : des yeux, une bouche au minimum. Des oreilles, des bras, peut-être des jambes. Et plus si affinité.

Les deux catégories que l’on retrouve le plus souvent sont :
– un humain, garçon ou fille.
– un animal – soit très réaliste, soit stylisé : oiseau, ours, lapin, chien sont les plus utilisés.

Les oiseaux sont très utilisés, quelle que soit l’espèce (la mienne est une mouette). Mais nous avons aussi chat, cheval, lion, tigre, panda, renard, tortue, vache, loup, grenouille, poule, abeille, écureuil, singe, éléphant, pingouin, marmotte, hérisson, mouton, souris, canard, lézard, koala, giraffe, etc. On a même des dragons et des fantômes !

Ce qui est pratique avec une mascotte, c’est qu’en tant que personnage fictif, son dessin peut être déformé à partir d’un animal. Ou même totalement créée, au point qu’on ne sait même pas ce que c’est. Avec des yeux, une bouche, peut-être un nez, voire des oreilles, pourquoi pas des cheveux, une queue (derrière hein !), des jambes, des bras, et le tour est joué. Les dessins animés en regorgent.

Ce peut être aussi un personnage qui a tout de l’humain, mais déguisé ou déformé : un bonhomme de neige, le bibendum Michelin étant le plus emblématique ; il paraît même qu’un certain Crédito plaît beaucoup. Il en faut pour tous les goûts. Des mascottes humaines pulullent du côté notamment de chez Disney. Sans compter qu’une mascotte connue peut se retrouver déclinée partout, en poupée, en peluche, en photo sur des tee-shirts ou des tasses.

Une troisième catégorie vient talonner les deux premières : les robots, toujours très bien perçus et pouvant dégager une certaine empathie.

Il y a également les végétaux, ce peut être un fruit ou un légume détourné de manière à être humanisé.
Et puis il y a les objets : une bouteille, une canette, une table, un dé, une flamme, une goutte d’eau, un pinceau, un crayon…
On a vu des mascottes issues directement de produits alimentaires comme par exemple un bonbon.

A priori, vous pouvez choisir n’importe quel animal, fruit ou autre, à partir du moment où sa représentation apparaît « humaine », attachante et rassurante. Toutes ces mascottes ont aussi pour vocation de faire figure de héros, d’ami fidèle. C’est un repère non négligeable pour une entreprise. Il y a aussi des mascottes qui ne ressemblent à rien : ce sont souvent des mascottes éphémères créées uniquement pour des événementiels (bonnet phrygien…). Au contraire, d’autres sont dans notre champ visuel depuis des décennies (bonhomme Michelin).

Créer l’émoji de sa mascotte reste toutefois le choix (éventuel) de marques déjà très connues et bien installées.
On se souvient du Choupette, le chat de Karl Lagerfeld, devenue l’icône des émoticones (dans la sphère de la mode), ainsi que tous ses accessoires, « exploités » à toutes les sauces : https://www.huffingtonpost.fr/actualites/article/karl-lagerfeld-habille-les-emoticones-en-emotikarl-avec-son-application_35043.html

Aujourd’hui on peut penser qu’elle peuvent avoir leur émoji. La création d’un émoticone de la mascotte est plus logique dans ce sens.

Alors que si vous avez un simple émoji (en dehors de votre logo), mais pas de mascotte, l’émoji en question aura du mal à devenir mascotte. C’est mon avis. Un émoji reste un émoji.

Logos, stickers… des déclinaisons à foison

La mascotte peut aussi être le logo (Vache qui rit). Ou bien à partir d’un logo inanimé, on décline celui-ci de manière à l’humaniser et à le transformer en mascotte. Cette mission relève d’une création par un dessinateur et/ou graphiste professionnel !

De même que l’on peut envisager d’avoir un émoji pour logo… Attention, encore faut-il que celui-ci soit bien adapté à l’activité ET unique en son genre. Il s’agit de toujours garder à l’esprit que le but de votre image est de se démarquer.

Pour la déclinaison de « personnages », le sticker fait fureur depuis quelques années, pour illustrer une humeur dans un commentaire que que soit le réseau social ou la messagerie… Votre mascotte peut très bien se retrouver sous toutes les coutures dans une palette d’expressions diverses.

Pour ce qui est d’une mascotte qui devient un emoji, c’est possible. Dans tous les cas, il est bon également de penser à un nom…
En fait, on assiste de plus en plus souvent à une crétion de logo qui soit à la fois (ou qui ressemble) à la fois à une mascotte et un émoji… Une création trois en un ! pourquoi pas. Ce sont les asiatiques d’ailleurs qui usent le plus de cette approche.

 Mascotte, logo ou héros de dessin animé, les jeunes s’attendent à retrouver leur « doudou » sur leur appli. Aujourd’hui incontournables, les émojis (ou émoticones) donnent le LA.

Si une marque n’a pas de mascotte, mais affiche son logo sur une appli qui peut servir d’émoticône de par son style, il est possible d’imaginer qu’une telle « image » de com, en fonction de son succès, soit aussi considéré finalement de manière naturelle comme une mascotte. À la marque de décider d’en faire quelque chose sur le plan marketing (déclinaison objets ou d’imprimés)…

Encore une fois, ne pas oublier que si le nom d’un émoji est souvent celui de la marque elle-même, il n’est pas anodin de créer un vrai nom dans le cas d’une mascotte !

 

https://tangping.kessel.media/posts/pst_7c99ef8055a042629ca7fc87b2505ca5/loopy-le-castor-rose-mascotte-de-la-generation-burnout

https://www.blogduwebdesign.com/blog/graphisme/inspiration-graphique/30-mascottes-originales-pour-animer-une-marque-inspiration-graphique.html

https://www.lepoint.fr/pop-culture/icone-mondiale-la-mascotte-hello-kitty-fete-ses-50-ans-28-06-2024-2564252_2920.php#11

https://actusmartphone.fr/news/18507-poco-voici-le-nouveau-logo-et-la-nouvelle-mascotte

 

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