Du fact checking au meaning checking

Après le ‘fact checking’ pour la politique, devra-t-on faire du ‘meaning checking’ pour la presse ?

800px-Il_faut_se_méfier_des_motsLe titre bilingue de ce billet semble radical. Pourtant la question peut se poser. Comment le journalisme a-t-il pu en arriver à de si grossières erreurs ?

Je ne parle pas des éternelles coquilles, mais de la façon de s’exprimer et d’utiliser les mots correctement. On rencontre parfois du n’importe quoi !
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Du Quartz pour 2016… pour voir la vie en rose ?

Quand Pantone© se déchaîne, cela donne une couleur de l’année… rose. Heureusement accompagnée d’un bleu « sérénité ». 

Lire plus de détails dans cet article (en anglais) de marketwatch.com

Caractéristiques techniques

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Social TV : petit état des lieux

La Social TV, ou la télévision sociale est le phénomène qui grandit dans une logique d’évolution de l’interactivité, portée par Internet via les réseaux sociaux depuis le début de leur apparition.

La social TV, éphémèrement sociale, se cherche encore

socialtvUne émission pilote en matière de Social TV en Belgique : MonStory,  la première du genre (dixit) à être présentée (animée) par un community manager et non plus par un animateur classique (ça se voit un peu que ce n’est pas son métier, mais bon).

En réalité, elle n’offre rien de transcendant, elle parle de technologies, et de temps en temps cite un tweet… Le format est assez classique avec un plateau, un public et des reportages.

Le Web, le « digital », est aussi au cœur de Lire la suite « Social TV : petit état des lieux »

Wording, anglicisme pour dire formulation

Qui dit rédaction dit formulation. Mais le contenu d’un site n’est pas fait que de phrases ; sa structure nécessite divers termes pour les titres et les onglets, placés comme autant de « pancartes » d’information à l’attention du visiteur. Le mot anglais Wording s’utilise de plus en plus pour résumer cette pratique.

Wording = Formulation

En marketing de contenu, on voit souvent passer le terme anglais wording qui, littéralement, veut dire « faire des mots ». Le verbe français « Formuler » était pourtant très bien et très clair…
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Twitter : quel oiseau êtes-vous ? (1/2)

20 profils d’oiseaux… pour découvrir à quelle famille vous pensez appartenir en tant que Twitto !

Twitter connaît quelques turbulences parfois. Pourtant, jusqu’ici, l’oiseau avait plutôt bien fait son nid. Et depuis 2006, toutes formes d’espèces (de Twittos) étaient venues coloniser cette branche du réseau mondial. On disait ce réseau social plutôt réservé aux Lire la suite « Twitter : quel oiseau êtes-vous ? (1/2) »

De l’utilité d’un contenu de qualité

Début mai, Abondance postait un billet avec cette question :
une pénalité massive appliquée contre le contenu de faible qualité ?

Ne nous emballons pas et surtout, ne voyons pas Google comme un grand méchant loup proviseur distribuant des bons points ou mettant au coin. Rumeur ou pas, de toute façon, la question importe peu si l’on a toujours adopté la démarche de base qui est d’offrir du contenu fourni et (si possible) de qualité. Lire la suite « De l’utilité d’un contenu de qualité »

Orthographe du mot « start-up »

Start-up : depuis que ce terme circule – particulièrement concernant une activité en lien avec une technologie ou un service via Internet – on le voit écrit à toutes les sauces !

Face à mon propre doute, la curiosité m’a poussée à enquêter pour en avoir le cœur « Net » une fois pour toute. Lire la suite « Orthographe du mot « start-up » »

3 éléments-clés pour pitcher avec succès

Je pitche, tu pitches, nous pitchons, vous pitchez…

Pitcher (définition) : pitch est un mot rigolo, simple puisque d’une seule syllabe et anglophone. Au lieu de dire « to pitch », il a été francisé – comme beaucoup d’autres termes – pour finalement se retrouver avec un verbe tout ce qu’il y a de plus régulier (en er).

Au départ to pitch a plusieurs significations Lire la suite « 3 éléments-clés pour pitcher avec succès »

Ère numérique : communication holistique obligatoire

Créer votre stratégie de communication débute par une démarche simple : celle de rassembler toute votre information, de poser les outils devant soi, d’observer et d’analyser sans rien omettre.

  • Holistique : caractère de ce qui est pris dans sa globalité.

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Couleur 2015 : l’année du Marsala

Marsala

La voilà ! Qui ça ? La couleur Marsala !

C’est donc la couleur Pantone© choisie pour représenter 2015.

Retour aux racines, à la terre, au confort, aux valeurs, au naturel, à la sécurité.

Caractéristiques techniques de la couleur Marsala

Teinte 18-1438
Graphisme print :

>>> R=88 + V=29 + B=34
>>> C=25 + M=77 + J=64 +  N=11
Webdesign :
>>> CSS = #581d22
Pantone© vous la présente ici.

Analyse et déclinaison de la couleur Marsala

D’emblée, elle symbolise Lire la suite « Couleur 2015 : l’année du Marsala »

À la recherche du sens perdu

Humeur du jour…

Ce matin, on apprend qu’un particulier – en l’occurrence un étudiant à l’époque – a eu l’idée de réserver un nom de domaine : « univ-rennes » avec l’extension .fr. Les universités rennaises fusionnant il y a peu, ont voulu choisir ce domaine pour leur visibilité en ligne. La négociation avec le jeune homme n’ayant pas abouti, l’Afnic, après hésitation, a dû trancher.

Cette anecdote me laisse perplexe. Au-delà de ce fait, touchant directement Internet et sur le fond duquel je reviendrai en seconde partie, je voudrais d’abord m’attarder sur la forme de son traitement par des journalistes et/ou webrédacteurs qui ont relayé l’information… Lire la suite « À la recherche du sens perdu »

Billet de blog ou article de blog ?

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Billet ou article de blog ? Quelle est la différence, et d’abord y en a-t-il vraiment une ?

Soyons clairs : les termes « billet » et « article » sont a priori synonymes. Néanmoins sur le plan de la longueur, un billet est plus court et moins détaillé que peut l’être un article. C’est pourquoi on parle de « petit article » pour définir un billet.

En presse écrite, c’est donc Lire la suite « Billet de blog ou article de blog ? »

Internet et la gestion du temps

Télévision via Internet : la nouvelle donne

1 Français sur 2 regarde des directs en ligne.
(
Source RTL du 2 octobre 14.)

Cette information est étonnante, je pensais que c’était plus répandu. Pour ma part, il y a plusieurs années que je n’ai plus de télévision, celle en forme de poste uniquement dédié à la transmission de programmes de chaînes… tout comme cela fait plus de quinze ans que je ne lis quasiment plus de journaux imprimés, plus du tout de quotidiens papier. Lire la suite « Internet et la gestion du temps »

Faut-il bannir les articles qui comportent des fautes ?

Humeur du jour…

Les fautes de grammaire me hérissent le poilAfin de parvenir à retrouver un peu de qualité dans toutes ces informations en ligne qui nous sont données à lire, je me demande s’il ne faudrait tout simplement pas éviter de partager les articles qui présentent des fautes.

Peu importe si je passe pour une radicale, alors que je suis simplement exigeante en matière de qualité, sur le plan de la forme. Ce qui, après tout, paraît normal professionnellement parlant.

Pourquoi ce billet d’humeur ? Lire la suite « Faut-il bannir les articles qui comportent des fautes ? »

Internet : comment faisait-on avant ?

Une vie passe très vite, mais lorsqu’en plus, vous tombez sur une période d’accélération et d’explosion des TIC, cela peut donner le vertige, surtout quand on jette un coup d’œil dans le rétroviseur… La question se pose alors : comment faisait-on sans Internet ?

La recherche d’information

Bibliothèque du Centre Beaubourg, qu’il faut imaginer sans ordinateurs, sauf ceux réservés au personnel : Lire la suite « Internet : comment faisait-on avant ? »

Les dérives de la rédaction Web (3/3)

On apprenait en juin que la start-up Textmaster levait des fonds conséquents pour son développement : une plate-forme qui est donc supposée rentable. Et pour cause… à 6 cts le mot !

Ce troisième volet sur la rédaction Web aborde l’aspect de la course à la rentabilité (pas la même pour tous).
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La rédaction Web est-elle compatible avec la vitesse ? (2/3)

La rédaction est-elle compatible avec la vitesse ?Vous l’avez sûrement remarqué, c’est par dizaines que l’on voit passer des billets sur les mille et une façons d’écrire un article en une heure, mais aussi en 20 minutes et même en 10 minutes, voire en 5 minutes !
Mais que devient la qualité de réflexion quand celle-ci n’a plus de temps ni de recul ?

Exemples :
5 étapes pour écrire un article de blog en une heure top chrono.
Rédiger un texte propre et unique en 9 minutes.
Comment rédiger vos articles en 5 à 10 minutes.

Et la formule « top chrono » m’exaspère au plus haut point. Mais après quoi court-on, que diable ?
Le pire est dans ce billet « 4 idées d’articles à écrire en moins de dix minutes pour blogueurs pressés et overbookés« .

Au moins ici, la démarche est justifiée : cela s’adresse à des blogueurs pressés (dommage pour eux), voire overbookés.

Oui, aujourd’hui, la vitesse pressure l’activité de rédaction web. Oui, le summum de l’absurdité est tristement atteint. L’écriture, et encore plus si le texte se veut concis, demande du temps. Comment alors peut-on imaginer offrir de la qualité quand la notion d’immédiateté prévaut sur tout le reste ?

La vitesse : le mot magique qui stresse

La question est évidemment au cœur du problème : comment rédiger un bon article pour le Web ?…
« Bon » est ici un adjectif aléatoire, car tout dépend de la satisfaction du lecteur en fin de lecture. Un point c’est tout.

Cela me fait penser à ces artisans qui soulignent à qui mieux mieux la notion de rapidité, comme si c’était devenu une qualité « vous vous rendez compte, et en plus, je travaille vite !« . L’argument de vente qui me donne des boutons par excellence…

Que ce soit pour de la peinture, pour de la maçonnerie, pour changer des fenêtres, pour réparer je ne sais quoi : chaque fois, c’est la même rengaine ! Mais non, justement, je ne veux pas que vous alliez vite. Au contraire, cela me fait douter du résultat final.

Combien de fois voit-on un travail certes terminé « selon les délais du devis », mais qui s’avère salopé, bâclé ? (Sans parler de la qualité des produits utilisés…)

Un peintre en bâtiment, ou tout autre sous-traitant, qui me dit qu’il travaille vite, voire très vite, me fait peur et ne risque pas d’avoir mes faveurs. Le travail bien fait demande de s’appliquer et non pas de courir un marathon. Je sais que pour eux, le temps compte également : en effet, pourquoi répondre à cinq clients dans une journée quand on peut en faire dix ?… C’est le système économique dans lequel nous sommes imbriqués qui veut ça. Bien sûr qu’on le sait. Il n’empêche qu’on a le droit de revendiquer la qualité.

Une chose est évidente : la notion de qualité n’a pas forcément la même valeur pour tout le monde. Elle ne veut pas dire la même chose puisque d’un côté, les objectifs peuvent être différents, tout comme en face, les attentes peuvent être différentes.

La qualité d'un contenu est-elle compatible avec la vitesse ?La qualité d’un contenu est-elle compatible avec la vitesse ?

Là encore, qu’appelle-t-on un contenu de qualité :
– est-ce celui qui sera court et rempli de mots-clés basiques, mû par le désir et l’objectif unique d’être référencé (le référencement étant démoniaquement fluctuant) ?
– où bien est-ce un contenu utile, quelle que soit sa longueur (utile dans le sens d’apporter réellement de l’eau au moulin de la réflexion d’un sujet donné) ?
Vous allez me dire dans l’idéal, écrire pour le Web, c’est arriver à un équilibre entre les deux (sujet abordé dans contenu de qualité).

Rédiger à la hâte n’est pas forcément gage de qualité. L’approche n’est évidemment pas la même, l’objectif non plus, semble-t-il. Je parle notamment d’un billet de blog. Car bien évidemment, une annonce pour répondre à une crise par exemple ne pourra pas s’assurer du moindre recul ; mais dans ce cas, le vocable employé est bien souvent préparé en amont, en prévision d’aléas.

À l’inverse, ce n’est pas parce qu’on a mis du temps à rédiger un texte, qu’il soit court ou long d’ailleurs, qu’il sera forcément un article de qualité. Tout est relatif, comme dirait notre ami Einstein.

Toutefois, prendre le temps de réfléchir à ce que l’on transmet et à bien le rédiger (même pour le Web), est une forme de respect aussi pour le lecteur-internaute. Car, ne l’oublions pas, c’est d’abord pour lui que l’on écrit !

Alors vouloir se dépêcher à tout prix de publier un billet en moins de temps qu’il ne faut à un oiseau pour gober une mouche, me paraît contradictoire : est-ce alors que l’on est si pressé pour vouloir se débarrasser de cette tâche au plus vite, comme si c’était une corvée ? Serait-ce qu’elle nous passionne si peu ?

Devoir bâcler quand il s’agit d’un scoop avec une deadline, de l’actu toute chaude, cela peut encore se comprendre (« bâcler mais le mieux possible » étant la célèbre expression de Frédéric Pottecher, peut-être encore enseignée dans les écoles de journalisme). Mais pour un article ou un billet de blog, même professionnel, même soumis au temps, la vitesse est un tueur à gage, qui risque justement de ne plus pousser l’internaute à l’engagement.

Mon sous-titre met en parallèle qualité et vitesse. Le temps n’étant pas pris pour réfléchir en profondeur au sujet abordé et le développer correctement, la question peut effectivement se poser sur la qualité finale du message que l’on veut partager. On risque alors de se retrouver avec peu de matière, qui plus est toujours la même ! La pensée s’appauvrirait-elle ? C’est plutôt que pieds et points liés à la mesure imposée de rapidité, on n’a plus le temps de penser…

Un contenu écrit en dix minutes manque par définition de recul. Du coup, la forme et le fond en font souvent les frais. Alors qu’une information peut avoir de la valeur sur le fond, elle est publiée tellement vite qu’on ne s’embarrasse pas toujours de servir son réel intérêt. Elle va être exploitée en termes de temps « je suis le premier à vous le dire« , ou bien « voyez je produis du contenu, je publie tous les jours, j’existe ! ».

Bravo pour le record, mais personnellement, j’ai rarement vu un billet écrit et posté à la va-vite totalement exempt de fautes – alors que l’absence d’erreurs fait aussi partie de la qualité d’une rédaction. Par conséquent, n’est-ce pas se ficher un peu de la tête du lecteur-internaute ?

Vitesse de rédaction et rentabilité : un leurre

La société est tombée dans une spirale de précipitation permanente où la notion de productivité, de quantité (ici particulièrement en termes de contenu) paraît avoir tout détrôné. Tout étant instantané, on demande également d’adapter sa vitesse de rédaction.

Alors que d’une part et comme on le sait, la quantité n’est pas toujours forcément un gage de qualité, et que d’autre part le traitement d’un sujet en profondeur ne peut se faire que si l’on a n’a pas de train à prendre.

Rédiger « pardessus la jambe » selon l’expression, permet peut-être de buzzer temporairement sur un texte court que l’on aura truffé de techniques SEO, mais ne risque guère de rester dans les annales.
Autrement dit, vitesse et rédaction web ne sont pas compatibles, surtout si l’objectif est la qualité.

Plus encore, on continue de croire que vitesse est synonyme de rentabilité. Cela me rappelle une certaine fable de la Fontaine avec un lièvre et une tortue…

PS : en général, 1 heure est une bonne moyenne. J’ai mis environ 2 heures, en termes de mobilisation totale pour écrire cet article, le temps de choisir ce que je voulais dire sur le sujet par une petite réflexion (lecture comprise des infos mises en lien), de le laisser mariner, de revenir dessus, de couper des longueurs, de réécrire, de relire et corriger, de trouver des images libres de droit, etc.

À titre d’exemple, pour les plus longs billets de mon blog sur le storytelling, je peux mettre entre 1 heure et 4 heures. Alors 9 minutes chrono…

ET VOUS, QUELLE EST EN MOYENNE VOTRE « VITESSE » DE RÉDACTION ?